UN PEU DE MYTHOLOGIE…

L’androgynie

Le signe des Gémeaux évoque tout naturellement le mythe de l’androgynie et de la gémellité. Il évoque la double nature de l’être humain et son parcours au sein de la dualité… L’humain prenant conscience de sa nature primordiale dans sa confrontation avec l’autre, c’est ainsi qu’il se révèle dans le miroir de sa manifestation et qu'il s’achemine vers son unité intérieure

 
Castor et Pollux,  les jumeaux célestes, les Dioscures… 

 

Castor et Pollux sont, dans la mythologie grecque, les fils jumeaux de Zeus et de Léda. Léda, l’épouse du roi Tyndare est séduite par Zeus qui se présente à elle sous la forme d’un cygne. Léda engendra alors l’œuf du monde contenant Castor, fils de son époux mortel Tyndare et Pollux, fils de Zeus, symbole du Soi supérieur immortel, de l’âme divine.

 

Alors que Castor est tué au combat. Son frère Pollux, très affligé demande à Zeus de donner à Castor l’immortalité afin qu’ils ne soient pas séparés. Zeus lui accorde cette faveur et depuis, les Dioscures passent six mois en Enfer et six mois sur le Mont Olympe parmi les dieux.

 

Les jumeaux sont nommés dieux de la porte et reliés à l’aurore et au mouvement de l’air. Ils sont les protecteurs des navigateurs, car Neptune a fait naitre leurs chevaux en frappant les flots de son trident.

 

Le mythe d’Hercule dan les Gémeaux... L'élimination des oiseaux de Stymphale

 

Dans le marais d’Arcadie, près du lac de Stymphale, vivent d’énormes oiseaux aux becs acérés et aux serres puissantes, qui attaquent les humains. Leurs tailles monstrueuses et la légende veulent qu’ils se nourrissent de chair humaine. Ces oiseaux étaient les enfants de Mars, le Dieu de la guerre.

 

Eurysthée ordonne à Héraclès / Hercule de se débarrasser de ces maudits oiseaux jusqu’au dernier mais avant il lui dit « la flamme qui luit au-delà du mental révèle la bonne direction. »

 

Hercule cherche longtemps les oiseaux et finit par les apercevoir attaquant un paysan en train de se faire tuer par un de ces horribles volatiles. Saisi d’horreur, il les pourchasse avec sa masse et tente de les tuer avec ses flèches, mais ils sont trop nombreux.

 

Hercule ne sait plus quoi faire et implore l’aide de Minerve. Comme par enchantement une paire de cymbales en fer, faite du même métal que le bec, les ailes et les pattes des oiseaux et forgée par Héphaïstos, le Dieu du feu est offerte par Athéna. Son intuition lui dicte de se servir de ces deux cymbales. Les cognant de toutes ses forces l’une contre l’autre, il fait un vacarme assourdissant, débusquant les oiseaux affolés. Ces derniers se dispersent dans le ciel, ce qui permet à Hercule de les abattre de ses flèches.

 

Le marais symbolise le mental inférieur où croupit l’émotionnel qui fait souffrir autrui par les mots ou les pensées. Hercule finit ce qu’il a commencé dans le Bélier, apprenant à bien utiliser ses pensées en mettant fin une bonne fois pour toute à ses tendances destructrices.

 

Les oiseaux renvoient à l’élément air et le nombre important renvoie d’une part à l’époque où l’on comptait un deux très (trois = beaucoup) et d’autres part le mental assailli de pensées négatives et destructrices. En effet les oiseaux sont ici destructeurs et se cachent dans le marais. Le verbe est créateur et mal employé, ses effets sont opposés. Ici les oiseaux sont nombreux et font beaucoup de bruit, ceci correspond au mental agité et de ce fait très bruyant.

 

Les cymbales sont offertes par la sagesse, Athéna et forgées par une réflexion profonde, Héphaïstos. Le Héros comprend que toute pensée mérite réflexion pour être bien comprise. En utilisant son intuition au lieu de ses armes habituelles, Hercule montre qu’il perçoit le niveau supérieur de l’intelligence qui doit se laisser guider par la sagesse.

 

 

 

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